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Qu’attendez-vous de cette formation ?

Hervé Van Hoecke :

La priorité est d’acquérir de nouvelles connaissances. Il vaut mieux être précurseur que suiveur ! De plus en plus de planteurs échangent entre eux sur l’évolution de leurs pratiques. Le but est de les accompagner au mieux.

Julien Vasseur :

Cela fait partie des attentes sociétales de produire des matières premières agricoles durables. Un thème qui m’est cher est celui de concilier durabilité et rentabilité en travaillant sur la réduction de l’utilisation des intrants agricoles de synthèse. En effet, compte tenu du scénario climatique, nous devons prendre les devants, nous former, pour accompagner les planteurs et leur apporter des solutions techniques fiables et robustes.

Pierre-Henry Buleux :

La nouvelle génération s’ouvre davantage aux enjeux environnementaux. L’agroécologie est un concept vaste. Il me semble essentiel d’avoir les bons outils et connaissances pour les combiner afin de répondre à l’évolution à la demande sociétale de consommer des produits agricoles plus durables. Le choix des fertilisants est un levier majeur à explorer et conseiller pour que nos planteurs soient moins dépendants des intrants de synthèse. C’est véritablement prendre en main les enjeux de la transition agricole. De plus, nous devons préserver l’outil de production qu’est le sol et conserver la productivité de la culture de la betterave pour la durabilité de notre industrie.

Clotilde Da Piedade :

Pour répondre à ces enjeux, nous devons apporter des solutions pratiques et économiques aux agriculteurs tout en limitant les risques.

Jean-Baptiste Leroy :

Acquérir des références auprès de personnes qui ont essayé ces pratiques est toujours enrichissant. Ensuite, par rapport au matériel présent et à venir sur les exploitations agricoles, je pourrai adapter mon conseil. Quand on parle d’investissement, cela limite les possibilités. L’idée est bien d’optimiser le travail actuel en lien avec l’agroécologie.

Anne-Marie Thomas :

Nous devons avoir une approche globale car il y a une interaction entre les différents thèmes que nous allons abordés. Certains de mes planteurs intègrent le programme Agriculture régénératrice de Saint Louis Sucre. Ils ont des questions précises. Je souhaite être en mesure d’y répondre, d’autant que le facteur climat change la donne.

 

Benoist Couraye Du Parc :

En tout premier lieu, je souhaite accroître mes compétences et m’ouvrir davantage aux enjeux ainsi qu’aux nouvelles pratiques agroécologiques. Cette formation est un défi à réussir. Ensuite, je pourrai être plus force de propositions dans le cadre des pratiques individuelles de mes planteurs.

Première impression après ce début de formation sur l’agroécologie ?

Anne-Marie Thomas : Nous avons eu une belle prise de hauteur sur cette méthode de conduite des cultures. Les agriculteurs restent ouverts à une évolution et à un changement de pratiques dans un cadre économiquement acceptable.

Jean-Baptiste Leroy : Je tiens à souligner que tout le monde fait de l’agroécologie, ne serait-ce que dans le cadre des obligations de la PAC. Cette matinée permet de clarifier le concept.

Julien Vasseur : L’approche globale sur l’agroécologie renforce notre culture générale. Cela nous permet de mieux argumenter, notamment pour quantifier les enjeux.

Benoist Couraye Du Parc : Je retiens le dynamisme dans l’organisation qui rend ce retour à l’apprentissage très facile à suivre. Je souligne aussi l’alternance de formateurs experts dans leur domaine qui s’avère enrichissante.

Un point sur lequel vous avez des attentes plus fortes ?

Jean-Baptiste Leroy : J’attends beaucoup du module sur la fertilisation. Par exemple, à partir d’une analyse de sol, pouvoir bien choisir les fertilisants pour mieux nourrir son sol.

Clotilde Da Piedade : Le volet terrain m’intéresse particulièrement. Je recherche de meilleurs arguments pour des mises en œuvre simples et concrètes.

Anne-Marie Thomas : Certains planteurs qui s’engagent en agriculture régénératrice ont besoin d’un conseil individuel. En parallèle, ils souhaitent aussi s’appuyer sur un conseil échange délivré en groupe. Notre mission est de répondre à cette double demande.

Pierre-Henry Buleux : J’aimerais rencontrer le maximum d’intervenants avec des expériences et des expertises variées. Avec ces bases solides de formation et la poursuite de nos essais Mont Blanc chez les planteurs et la ferme d’Étrépagny, nous serons parfaitement qualifiés pour établir les conseils agronomiques spécifiques auprès de chacun de nos planteurs désireux de s’engager dans ces systèmes de culture innovants.

Hervé Van Hoecke : Les deux premières sessions de formation ont été très intéressantes et bénéfiques. L’esprit scientifique, de dialogue et d’ouverture des formateurs à UniLaSalle satisfait tout le groupe et cela favorise bien nos apprentissages. C’est une formation très interactive, concrète et basée sur les sciences agronomiques et économiques. Pas sur le dogme. Nous avons hâte de mettre en pratique tous ces détails chez nos planteurs !

 

Stressés par le diplôme ?

Clotilde Da Piedade : C’est vrai que nous retournons un peu à l’école. Nous avons un contrôle continu et un mémoire à produire. Toutefois, cela nous donne un bagage supplémentaire, validé par un diplôme. C’est enrichissant et valorisant. Les cours agronomiques m’apportent une bonne piqûre de rappel et me permettent d’affiner des points techniques. Certes, cette formation bouscule notre organisation professionnelle et familiale, mais c’est aussi une chance. Cela veut dire que Saint Louis Sucre nous fait confiance pour accompagner les agriculteurs dans le déploiement de l’agriculture régénératrice.

Julien Vasseur et Pierre-Henry Buleux : Ce qui compte, ce sont les connaissances que nous nous constituons. La formation est complète et répond pleinement à cet objectif.