Menu

Lors des réunions organisées avec ses planteurs le 21 juin près des sucreries de Roye et d’Étrépagny, l’équipe dirigeante de Saint Louis Sucre est revenue sur une campagne 2023-2024, exceptionnelle à plusieurs titres. « Notre histoire récente est une réussite, explique Thomas Nuytten, directeur betteravier de Saint Louis Sucre. Depuis 2018, Saint Louis Sucre agit sur de nombreux leviers pour atteindre la performance betteravière. Celle-ci s’appuie sur la triple performance industrielle, commerciale et agronomique. Ainsi, nous proposons à nos clients un sucre local répondant à leurs demandes de décarbonation et d’agroécologie. De plus, pour nos planteurs de Picardie et de Normandie, la rentabilité est au rendez-vous. »   

Un bon prix de betteraves indexé sur le marché européen

En effet, fort d’une stratégie commerciale entièrement orientée vers le marché français et européen, Saint Louis Sucre annonce pour la quatrième année la meilleure rémunération betteravière en France. Ainsi pour la campagne 2023, le prix des betteraves à 16° forfait collet atteint 54,08 euros la tonne (soit 50,30 €/t16°en betteraves entières). 

Le contrat que Saint Louis Sucre établit avec ses planteurs s’appuie sur un prix minimum garanti et un complément de prix. Ce dernier a été négocié dès le mois de juin 2022 lors de la réunion de la Commission de répartition de valeur (CRV) qui rassemble huit représentants des planteurs. Dans ce cadre, à partir d’un prix de sucre de référence de l’Observatoire de l’Union Européenne Zone 2 dont la moyenne octobre 2023-février 2024 est supérieure à 600 €/tonne, le contrat prévoit un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° avec le versement d’un supplément de prix pour les planteurs. Conformément aux négociations avec les représentants planteurs de la CRV, ce complément atteint 13,33 €/t16° betteraves entières cette année. Il a été versé le 28 juin 2024.

Quant au futur contrat 2025-2026, il sera soumis aux planteurs partenaires en CRV pour un envoi au mois de septembre 2024. « Nous restons attentifs aux évolutions de marché afin de conserver la meilleure rémunération betteravière dans un contexte très volatil de marché du sucre », complète Thomas Nuytten.  

Optimisation des usines par des investissements importants et décarbonation

Dans le cadre de sa trajectoire de décarbonation, en 2024, Saint Louis Sucre poursuit son programme d’investissements. Ainsi, à Étrépagny (27), un nouveau « malaxeur - préparateur des cossettes » entrera en fonctionnement dès septembre. De même, une unité de méthanisation des eaux de lavage récupérera de l’énergie pour alimenter les chaudières avec à la clé une réduction des émissions de gaz à effet de serre. À Roye, ce sera la mise en service de la nouvelle évaporation. Depuis 2018, les investissements de Saint Louis Sucre s’effectuent en trois étapes : la réduction de la consommation énergétique, la conversion des énergies et enfin, l’électrification des usines. Le segment sucre du groupe Südzucker a ainsi investi sur l’exercice 257 M€. La trajectoire de décarbonation du groupe validée par l’organisme SBTI (Science-based Targets Initiative) vise la réduction de 50 % des émissions de GES à horizon 2050 comparé à 2018. Pour l’amont agricole, l’objectif est une diminution de 30 % entre 2018 et 2030.

30 % des planteurs en agriculture régénératrice en 2030

D’ailleurs, l’agriculture régénératrice est un des leviers de la transition agroécologique et de la décarbonation. Elle vise la réduction des GES et la préservation des agrosystèmes dont les sols. 80 planteurs sont engagés dans ces pratiques en 2024. « En 2030, nous visons 900 planteurs volontaires, partage Thomas Nuytten. Notre mission est de les accompagner, de tester les pratiques innovantes afin de limiter au maximum la prise de risque. Raison pour laquelle nous nous appuyons sur notre ferme expérimentale d’Étrépagny et sur notre programme d’essais Mont Blanc avec plus de 60 planteurs engagés. » Par ailleurs, les inspecteurs de culture de Saint Louis Sucre enrichissent leurs connaissances en agroécologie en suivant d’avril à septembre 2024 une formation diplômante au sein de l’institut UniLaSalle de Beauvais. « Nous considérons l’agroécologie comme une science, explique Thomas Nuytten. Aussi, les pratiques que nous recommandons doivent être robustes et réplicables. Elles doivent apporter un bénéfice agronomique et de la rentabilité. » Par exemple, cette année les itinéraires avec des engrais bas carbone et le recours aux biostimulants sont testés avec les planteurs pilotes.  

Stratégie RSE de Saint Louis Sucre

Enfin, l’année 2024 marque le lancement de la stratégie RSE de Saint Louis Sucre. « Elle porte nos convictions « S’engager, s’enthousiasmer, se transformer » et nous mobilise tous dans une démarche de progrès, conclut François Verhaeghe, président de Saint Louis Sucre. Nous l’avons élaborée en conservant l’esprit de celle du groupe Südzucker. Toutefois, elle s’adapte aux spécificités de Saint Louis Sucre et de son environnement. Raison pour laquelle nous avons mené au préalable 200 entretiens en France avec nos partenaires, clients, planteurs, fournisseurs et nos salariés. » La stratégie RSE de Saint Louis Sucre se décline en 5 piliers majeurs et 11 engagements. Saint Louis Sucre est une entreprise qui se projette avec ses clients et ses planteurs. Elle bénéficie de la solidité financière du groupe Südzucker dont le segment sucre représente plus de la moitié de son résultat net (947 M€). 

Retrouvez les engagements RSE Saint Louis Sucre sur notre site : www.saintlouis-sucre.com/nos-engagements-rse/