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La betterave, excellente tête de rotation et culture indispensable aux itinéraires agroécologiques ? Assurément. Aussi, ce 28 mai, les équipes de Saint Louis Sucre recevaient les clients pour expliquer la transition agricole à l’œuvre en s’appuyant sur l’exemple de la ferme d’Étrépagny.

En prise directe avec la réalité agricole

Troisième édition pour ce rendez-vous des entreprises de l’agroalimentaire, la visite guidée de la ferme agroécologique d’Etrépagny est plébiscitée par tous nos clients. Comme l’indique Kyo Roumegoux, directrice commerciale au sein de la société Sucre Plus, « cette journée nous permet de nous rencontrer autrement que dans un bureau ou dans un contexte de négociations commerciales ». De son côté, Isabelle Dal, directrice des achats et approvisionnements chez Loc Maria Biscuits, estime ainsi mesurer plus concrètement les progrès réalisés par Saint Louis Sucre. Elle les relève notamment au niveau de la RSE et de la conduite des cultures dont la conservation des sols. « Nous avons une autre dimension pour donner plus de corps à nos démarches », résume-t-elle. 

L’agroécologie, du concept à la pratique

Vincent Forestier, responsable R&D chez Brioche Pasquier, avoue que le terme « agroécologie » attise sa curiosité. Raison pour laquelle cette journée lui est apparue comme l’opportunité de clarifier le concept. « On en entend beaucoup parler, partage-t-il. De fait, je voulais voir comment cela se concrétise sur le terrain ». Aussi, il note la complexité dans la mise en œuvre : « Pour l'agriculteur qui veut se lancer dans ces pratiques, une formation s’avère nécessaire ». Autre point qui le marque fortement : « La nécessité de s’engager pour le monde agricole dans cette voie ». 

La stratégie "produit" des entreprises agroalimentaires  prend en compte la qualité des matières premières.

Meilleure compréhension du métier d’agriculteur

« Complexe, mais essentielle ! » : ce constat sur la transition agroécologie est aussi partagé par Alexandra Subiza, responsable achat de la société Sucre Plus. Elle apprécie cette immersion dans l’amont agricole. Tout comme Kyo Roumegoux, elle va ensuite pouvoir partager ses observations avec ses collègues.

« Nous nous rendons mieux compte de la réalité de la culture de la betterave, témoigne de son côté Kyo Roumegoux. Nous comprenons mieux les revendications des agriculteurs ». De plus, les échanges ne concernent pas la seule betterave : « Nous avons parlé de la rotation, du nombre important de cultures et surtout de la nécessaire préservation de la terre », ajoute-t-elle.

Une production de betteraves locales et vertueuses

De son côté, Alexandra Subiza note les pratiques à déployer pour conserver au maximum le sol, sans l’agresser : « J’ai compris aujourd'hui que Saint Louis Sucre est impliqué pour accompagner les agriculteurs dans l’évolution des pratiques culturales et ceci en prenant en compte l’ensemble des cultures ».  

Être rassurée sur cet ancrage territorial de la production de betteraves ainsi que sur celle de sucre est un élément essentiel pour tous les clients. Pour Isabelle Dal, directrice des achats et approvisionnements chez Loc Maria Biscuits le « fait local » est l’un des piliers de la stratégie de son entreprise : « Avoir une agriculture proche, régénérative, qui nous permet de faire encore longtemps des biscuits avec du sucre français, pour moi, c’est ce qui compte, témoigne-t-elle. Le sucre doit être issu de betteraves cultivées dans de bonnes conditions. »

Fabriquer des produits de qualité, c'est utiliser des produits locaux, donc avoir des usines à proximité