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L’année 2024 est exceptionnelle pour les planteurs comme pour Saint Louis Sucre. Lors des réunions planteurs qui se sont tenues le 21 juin près de Roye et d’Étrépagny, l’équipe dirigeante de Saint Louis Sucre souligne les leviers de cette performance betteravière. « Notre histoire récente est une réussite, introduit Thomas Nuytten, directeur betteravier Saint Louis Sucre. Aujourd’hui en tant qu’industriel, nous offrons à nos clients un sucre local. Nous répondons aussi à leurs demandes en termes de décarbonation et d’agroécologie. Dans ce cadre, notre engagement est collectif puisqu’avec nos planteurs nous faisons évoluer nos pratiques pour préserver les sols et la biodiversité sans compromettre la rentabilité de la culture. »

Prix des betteraves indexé sur le marché européen

En destinant son sucre au marché local et européen, Saint Louis Sucre choisit une stratégie commerciale payante. 

Dans ce cadre, à partir d’un prix de sucre de référence de l’Observatoire de l’Union Européenne Zone 2 dont la moyenne octobre 2023-février 2024 est supérieure à 600 €/tonne, le contrat prévoit un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° avec le versement d’un supplément de prix pour les planteurs. Conformément aux négociations avec les représentants planteurs de la CRV, ce complément atteint 13,33 €/t16° betteraves entières en moyenne cette année. Il a été versé le 28 juin 2024.

Quant au futur contrat 2025-2026, il sera soumis aux planteurs partenaires en CRV pour un envoi au mois de septembre 2024. « Nous restons attentifs aux évolutions de marché afin de conserver la meilleure rémunération betteravière dans un contexte très volatil de marché du sucre », complète Thomas Nuytten.  

Déploiement de l’agroécologie et décarbonation

L’année 2024 est aussi marquée par une montée en puissance du programme agriculture régénératrice (RegAg). D’ores et déjà, 80 planteurs sont volontaires ; ils seront 900 d’ici à 2030. Par ailleurs, cinq indicateurs clés suivent l’évolution des pratiques agricoles. Ils concernent la durée de couverture des sols, la diversité des plantes cultivées, le bilan humique, l’intensité de travail du sol et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. « Cette transition s’effectue avec des pratiques agroécologiques réplicables, insiste Thomas Nuytten. Au préalable, nous les évaluons dans nos essais Mont Blanc et sur la ferme d’Étrépagny. » Parmi celles testées cette année : l’utilisation d’engrais décarbonés ou l’évaluation des quantités d’azote restitué en sortie d’hiver par les couverts végétaux.

La décarbonation de l’aval agricole fait d’ailleurs partie du plan stratégique de Südzucker dans le cadre de son axe « développement durable ». En parallèle, l’objectif de réduction de la consommation énergétique et des émissions de GES se traduit dans un important programme d’investissements au niveau des deux usines de Roye et d’Étrépagny. Ce programme reflète la performance industrielle du groupe Südzucker. De plus, l’ensemble des démarches de progrès de Saint Louis Sucre figure dans sa stratégie RSE lancée en début 2024.

« La bonne santé financière du groupe Südzucker illustre notre pleine capacité à mener des projets structurants, conclut François Verhaeghe, président de Saint Louis Sucre. Ils nous conduisent, avec nos planteurs, sur des voies de performance indispensable et de rentabilité suffisante pour se développer. »