Menu

Planteurs rattachés à Roye

Antoine Bolle (Aisne)

« Les points sur les marchés, la stratégie et la situation financière du groupe sont intéressants. Le marché des matières premières est baissier, on voit qu’on a déjà atteint le niveau maximal de prix. Par conséquent pour l’avenir, il faut être réaliste. Je note aussi le soutien de l’entreprise auprès de ses planteurs.
J’ai déjà participé à des réunions de Saint Louis Sucre concernant la durabilité. Ma philosophie est bien de mettre les moyens pour mieux respecter le sol. Saint Louis Sucre nous accompagne. Je suis à la recherche de solutions pratiques qui peuvent se mettre en place sur mon exploitation. Pour cette raison, je participe aussi à la réunion Agriculture régénératrice organisée sur la ferme d’Étrépagny le 26 juin. »

Jean-Michel Becue (Somme)

« Lors d’une telle réunion, nous sentons la force du collectif. Il n’y a pas d’un côté un industriel et de l’autre les planteurs. Nous sommes écoutés. Par ailleurs, le point financier sur le groupe partagé par M. Verhaeghe nous rassure, notamment sur la part que représente la betterave dans le résultat. Sinon pour les évolutions agronomiques, nous avons un grand pouvoir d’adaptation. Cela a toujours été. »

Arnaud Fievez (Oise)

« Saint Louis Sucre met l’accent sur la décarbonation comme toutes les entreprises agroalimentaires. Dans ce cadre, l’agriculture régénératrice est de plus en plus prégnante. Je compte participer aux réunions organisées sur ce thème pour éventuellement intégrer progressivement le programme. Le fait que cela ne soit pas obligatoire est important afin que je puisse me positionner. En effet, ce qui me questionne, c’est d’arrêter le labour par rapport aux problématiques de salissement et de reprise des terres au printemps.

Côté économique, le prix des betteraves annoncé cette année est vraiment bon. Toutefois, les perspectives du cours du sucre en Europe s’annoncent moins avantageuses. Cependant, ma position est de ne pas révolutionner mon assolement tous les ans. Je conserve ma production betteravière. »

Planteurs rattachés à Étrépagny

Éric Lerebour (Val d’Oise)

« La réunion est très positive. Je trouve intéressant que les directeurs viennent rencontrer les planteurs et accordent un temps d’échanges. On sort d’une très bonne année mais quid de l’année prochaine ? L’intervention de M. Calmejane est très claire. Cela confirme ce que nous savions et apporte des compléments d’informations. Enfin, nos dirigeants européens ont compris qu’il ne fallait pas déstabiliser davantage le marché intérieur du sucre.
De plus, l’intervention de Mme Bolingue nous permet de bien mesurer la nécessaire réactivité pour traiter contre la cercosporiose dès réception du SMS d’alerte. Ce point agronomique est bienvenu. »

Samuel Combez (Eure)

« Les points sur le contexte économique et les perspectives pour nous planteurs et pour la filière m’ont particulièrement intéressé. L’année est correcte. En matière de rémunération betteravière, la campagne passée donne satisfaction mais il est nécessaire que ces niveaux de prix s’inscrivent dans le temps. Nos charges augmentent. Nous avons besoin de pouvoir nous projeter dans nos assolements et rotations. La rentabilité économique est nécessaire pour nous adapter et continuer à faire de la betterave. Quant à la volatilité des marchés, nous la mesurons bien. Aussi, nos partenaires doivent s’engager pour rester présents demain. Il n’y a pas d’industriels sans planteurs, ni de planteurs sans industriels. Raisonner en filière est nécessaire pour que chaque maillon gagne sa vie. Quant à la décarbonation, nous sommes conscients qu’il s’agit d’un sujet qui reste à travailler à tous niveaux. »

Bertrand Fanost et Olivier Dubuisson (Eure)

« Il faut vraiment venir à ces réunions qu’organise Saint Louis Sucre. Cela nous permet de rencontrer des experts, d’échanger notamment sur les enjeux économiques. Cela se déroule qu’une fois par an. Vraiment, autant en profiter ! »

Romain Fayeulle (Oise)

« Saint Louis Sucre est une entreprise forte qui rassure ses planteurs, il faut continuer. S’ajoute à cela une confiance qui est revenue entre les planteurs et le groupe Südzucker. C’est un signe positif pour l'avenir de la filière betteraves.

Cela fait six ans que je suis en agriculture de conservation des sols. Je suis fier de faire partie des 80 planteurs qui se sont lancés dans la production de betteraves bas carbone. Ce sont de belles perspectives d'avenir. Reste à travailler avec Saint Louis sur la valorisation de nos betteraves qui subissent plus d'aléas et de contraintes que dans un système conventionnel.

Par ailleurs, le point du service agronomique est le bienvenu en raison des pluies abondantes. Par exemple, avec les limaces j’ai perdu 10 % de pieds. J’ai même dû ressemer ! À nouveau, j’ai eu des attaques malgré les granulés anti-limaces épandus dans les champs. Avec le service agronomique nous allons travailler afin de gérer ses différents problèmes. L’objectif est de nous adapter au changement climatique pour que la production betteravière continue de perdurer dans notre région. »