Féveroles, rendement record !
Protéger et récolter Le 27/09/2024Jusqu’à 80 quintaux par ha pour la féverole en 2024, inédit ! Pour cette deuxième année d’expérimentation du Plan Protéines, la féverole se caractérise par de très bonnes performances agronomiques et économiques. Le point sur cette filière que met en place le groupe Südzucker.
S’il fallait donner les secrets d’une récolte de féveroles réussie : d’abord, une semence de qualité, certainement de bonnes conditions lors du semis, de l’eau au moment de la floraison et une température douce.
Cette année, toutes les cases sont cochées ! Les variétés Tiffany et Alison expriment donc tout leur potentiel. « Avec 54 q/ha en moyenne, une bonne humidité à 14,8 %, c’est un excellent résultat », révèle Ughau Debreu, responsable durabilité chez Saint Louis Sucre.
Suite au partenariat noué en 2024 avec la coopérative Noriap, celle-ci assure les enlèvements et centralise les 1 500 tonnes récoltées. Ensuite, Saint Louis expédie les lots en Allemagne sur l’usine d’Offstein. Ces graines servent à la fabrication d’ingrédients pour l’alimentation humaine.
Un itinéraire technique de la féverole, sans problématique
Par ailleurs, l’itinéraire technique s’est déroulé sans encombre, pas de bruche et à peine quelques taches de mildiou, maîtrisées en deux à trois passages de fongicides. Si les pluies favorisent les maladies, elles sont bénéfiques pour la croissance de la plante. Peut-être même un peu trop car dans certaines parcelles, des féveroles dépassaient les 2 mètres. Conséquence, ces plantes peuvent manquer de gousses ou peuvent verser.
300 ha de féveroles en 2025
Pour sa troisième année d’expérimentation, Saint Louis Sucre maintient le même nombre de surface. Les 300 ha contractualisés avec des planteurs permettent de consolider l’acquisition de références. « Nous sommes toujours en phase expérimentale, poursuit Ughau Debreu. L’objectif est bien de valider la pertinence agronomique et économique de la culture. »
Pour mémoire, le contrat féveroles Saint Louis Sucre est établi sur un prix minimum garanti (comme celui des betteraves) et un "bonus qualité" si le taux de fèves bruchées est inférieur à 50 %.