Menu

« On n’est pas si mal », glisse Clément Bunias, responsable de la ferme d’Étrépagny de Saint Louis Sucre en consultant son tableau des cultures. Certes, avec une moyenne de 80 q/ha en blé, le rendement est en repli de 20 % par rapport à 2023. Cependant, il reste correct par rapport à la moyenne nationale qui recule de 35 %. Clément Bunias estime même que les résultats de la ferme doivent être parmi les meilleurs du secteur. Pourtant, les conditions inédites de l’année avec de fortes pluies et un faible ensoleillement ont mis les cultures à rudes épreuves. « La capacité drainante des sols et les variétés, Sphère et Audace, font certainement la différence », explique-t-il.

Cet avantage est particulièrement visible dans les blés de colza. Grâce à son système racinaire, le précédent colza laisse une bonne structure de sol. L’eau circule mieux évitant les hydromorphies de surface et favorisant la circulation de l’air. Ensuite, les céréales livrées ont pu être valorisées en label rouge grâce aux bonnes teneurs en protéines des grains.

De son côté, l’orge de printemps atteint 73 q/ha. Ce résultat, également inférieur à celui de l’année précédente, est satisfaisant. « Les bénéfices depuis 3 ans du travail simplifié nous ont permis de semer 15 jours plus tôt que sur la moyenne du secteur ! Les sols ont une capacité d’infiltration et d’absorbation des eaux de pluie bien meilleure qu’auparavant », ajoute le responsable de la ferme. Quant au colza, il a été semé cette année sur une parcelle à faible potentiel. Le rendement de 30 q/ha est donc convenable.

La féverole, une culture qui tire son épingle du jeu

Autre raison d’avoir le sourire : les bons rendements en féverole, même si ceux d'Étrépagny ne sont pas les meilleurs.
« Nous faisons 45 q/ha contre 54 q/ha pour l’ensemble des agriculteurs picards et normands en contrat d’essais avec Saint Louis Sucre, précise Clément Bunias. Par contre, cette culture demandant peu d’interventions est intéressante pour la ferme en termes de marge ». Le semis a été réalisé en direct dans le couvert végétal détruit au préalable. Puis, la culture a nécessité un seul désherbage et une protection fongique avec de l'hydroxyde de cuivre. 

La réussite résulte :

- d’un climat idéalement ensoleillé à la floraison,
- des pluies régulières au moment de la formation des fèves,
- et des températures douces.

« Peut-être aurions-nous dû appliquer un raccourcisseur pour avoir davantage de fèves et moins de feuillages ! », estime Clément Bunias.

<a href=\"https://www.labetteraveonycroit.fr/pdf/tamtam/couverts-vegetaux-2024.pdf\">Retrouvez la plaquette commerciale des couverts végétaux Saint Louis Sucre</a> <br/>SAINT LOUIS SUCRE EST AGRÉÉ POUR LE CONSEIL À L’UTILISATION DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES (N° HN00104)
Retrouvez la plaquette commerciale des couverts végétaux Saint Louis Sucre
SAINT LOUIS SUCRE EST AGRÉÉ POUR LE CONSEIL À L’UTILISATION DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES (N° HN00104)